Statut, fiscalité et comptabilité : le guide complet pour influenceurs

Sommaire

1. Introduction : Pourquoi un expert-comptable pour influenceur ?
2. Qu’est-ce qu’un influenceur professionnel ?
3. Les sources de revenus : placements, partenariats, affiliation...
4. Quel statut juridique pour un influenceur ?
5. Régime fiscal : micro-BNC, auto-entrepreneur ou société ?
6. TVA : comment ça fonctionne pour les influenceurs ?
7. Obligations comptables selon le statut choisi
8. Droit à l’image, fiscalité et contrôle URSSAF
9. Outils recommandés pour une comptabilité moderne
10. Cas pratiques : de l’auto-entreprise à la SASU
11. Pourquoi faire appel à DMS Consulting ?
12. FAQ
13. Conclusion

1. Introduction : Pourquoi un expert-comptable pour influenceur ?

Les influenceurs – qu’ils soient sur Instagram, TikTok, YouTube ou Twitch – génèrent des revenus souvent complexes à déclarer. Entre placements de produits, affiliation, sponsoring ou revenus publicitaires, les obligations comptables et fiscales varient fortement selon la nature des revenus et le statut choisi.

Faire appel à un expert-comptable spécialisé, comme DMS Consulting, permet d’éviter les erreurs, d’optimiser la fiscalité, et de structurer son activité sur le long terme. Découvrez aussi notre article dédié aux partenariats et placements de produits.

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2. Qu’est-ce qu’un influenceur professionnel ?

Un influenceur professionnel est toute personne monétisant sa visibilité sur les plateformes numériques. Ses revenus peuvent être :

• En numéraire (argent)
• En nature (cadeaux contre publications)

Sources principales :

• Posts sponsorisés
• Affiliation
• Revenus YouTube, TikTok Creator Fund, Twitch Sub
• Ventes de produits (ebook, vêtements, formation)

Le statut juridique dépendra de la récurrence et du montant de ces revenus. Plus d'infos dans notre article sur le statut juridique des influenceurs et créateurs.

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3. Les sources de revenus : placements, partenariats, affiliation...

Les types de revenus perçus influencent le régime fiscal applicable. Un expert-comptable vous aide à les classifier :

• Prestation de service : post sponsorisé, story rémunérée → BNC ou BIC
• Affiliation : revenus par lien ou code promo → BIC
• Ventes directes : boutique en ligne ou dropshipping → BIC
• Contenus payants : YouTube AdSense, Twitch, OnlyFans → BNC
• Revenus en nature : produits offerts → doivent être valorisés et déclarés

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4. Quel statut juridique pour un influenceur ?

Auto-entrepreneur

• Simple, adapté aux petits revenus
• Franchise en base de TVA
• Plafond de chiffre d’affaires (77 700 € / 188 700 €)

Entreprise individuelle au réel (EI)

• Pour déduire les frais réels : matériel, déplacements, tournage
• Imposition sur le bénéfice réel

Société (SASU / EURL)

• Intéressante dès 40-60k €/an
• Protection du patrimoine personnel
• Possibilité d’optimiser via dividendes ou rémunération

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5. Régime fiscal : micro-BNC, micro-BIC ou réel ?

Le choix du régime dépend de vos revenus, charges, et objectifs :

Un changement de régime peut s’anticiper chaque début d’année.

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6. TVA : comment ça fonctionne pour les influenceurs ?

• Franchise en base : pas de TVA facturée si CA < 36 800 € (services)
• Au-delà : TVA collectée (20 %) et TVA récupérable

Cas particuliers :

• Revenus étrangers (YouTube US, Amazon) → autoliquidation possible
• Cession de droit à l’image : exonération potentielle selon les cas

DMS vous accompagne dans la gestion de vos déclarations (CA3) et la bonne application des règles de TVA.

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7. Obligations comptables selon le statut choisi

La digitalisation permet de simplifier ces tâches. Lisez notre comparatif sur les meilleurs logiciels comptables pour créateurs.

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8. Droit à l’image, fiscalité et contrôle URSSAF

• La cession de droit à l’image est soumise à fiscalité
• Une déclaration en micro peut être requalifiée en travail dissimulé
• Les revenus étrangers sont à déclarer (formulaire 2047)

Conseil : formalisez vos contrats avec les marques. L’expert-comptable vous aide à éviter toute requalification abusive (ex : salariat déguisé).

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9. Outils recommandés pour une comptabilité moderne

• Banque pro : Shine, Qonto
• Facturation : Freebe, Abby, Quickbooks
• Compta : Tiime, Pennylane
• Automatisation : intégrations Stripe, Notion, Zapier

Nous vous aidons à choisir et connecter vos outils en fonction de vos flux (campagnes, dropshipping, paiements internationaux).

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10. Cas pratiques : de l’auto-entreprise à la SASU

Exemple 1 : influenceuse Instagram (revenus 25 000 €/an)

Lisa, 24 ans, publie du contenu lifestyle sur Instagram. Elle réalise en moyenne deux partenariats par mois avec des marques de cosmétique, qui lui versent entre 500 € et 1 500 € par collaboration. Son chiffre d'affaires annuel est d'environ 25 000 €.

Elle opte pour le statut d'auto-entrepreneuse en micro-BNC. Ce régime lui permet de bénéficier d’un abattement de 34 % sur ses revenus imposables. Elle n’est pas assujettie à la TVA, ce qui simplifie considérablement ses démarches administratives. Ses frais réels étant faibles (essentiellement du matériel photo, un téléphone et des déplacements ponctuels), l’abattement est globalement avantageux. DMS Consulting l’accompagne dans la tenue de son livre de recettes, ses déclarations URSSAF et fiscales, et la sensibilise aux risques liés à la réception de produits non déclarés.

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Exemple 2 : YouTuber + affiliation (revenus 90 000 €/an)

Jules, 31 ans, est créateur de contenu tech sur YouTube. Il perçoit des revenus via la monétisation de ses vidéos (AdSense), des placements de produits et de l’affiliation (Amazon, Boulanger). Avec plus de 250 000 abonnés, son activité est régulière et génère environ 90 000 € de chiffre d’affaires annuel.

Sur les conseils de son expert-comptable, il crée une SASU. Ce statut lui permet de structurer son activité de manière professionnelle, de facturer la TVA (qu’il collecte à 20 %), et de récupérer la TVA sur ses investissements (matériel audiovisuel, logiciels de montage, prestations de community management).

Jules se verse une rémunération mensuelle optimisée fiscalement, tout en se réservant la possibilité de distribuer des dividendes. DMS Consulting l’accompagne dans la tenue de sa comptabilité, ses déclarations de TVA (CA3), l’édition de ses fiches de paie et l’anticipation de ses cotisations sociales à l’URSSAF.

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11. Pourquoi faire appel à DMS Consulting ?

Faire appel à un expert-comptable est une étape clé pour sécuriser son activité d'influenceur. Mais tous les cabinets ne maîtrisent pas les spécificités de ce métier à la croisée du marketing, du digital et du droit à l'image. DMS Consulting s'est spécialisé dans l'accompagnement des créateurs de contenu, influenceurs et artistes, avec une approche dédiée.

Notre équipe comprend parfaitement les problématiques liées aux partenariats, aux revenus étrangers, aux plateformes numériques (YouTube, TikTok, Twitch...) et aux obligations déclaratives complexes qui en découlent. Grâce à une veille constante, nous vous proposons des conseils clairs, à jour, sur la TVA applicable, le choix du statut fiscal optimal, la comptabilité à mettre en place et les meilleurs outils digitaux à adopter.

Nous pratiquons des tarifs adaptés aux indépendants et micro-entreprises du web, et tout notre accompagnement est 100 % en ligne, avec des échanges simples, réactifs et pédagogiques. Que vous débutiez ou que vous gériez déjà une société, nous structurons votre activité pour vous faire gagner du temps, éviter les erreurs, et maximiser vos revenus nets.

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12. FAQ

Dois-je déclarer les cadeaux reçus ?
‍Oui, s’ils sont reçus en échange d’un contenu (post, story, vidéo), ils constituent un revenu en nature.

Mes revenus YouTube sont-ils imposables ?
‍Oui, même s’ils proviennent de l’étranger, ils doivent être déclarés sur la 2042C-Pro et 2047.

Puis-je cumuler micro-entreprise et SASU ?
‍Oui, pour des activités différentes, sous réserve de ne pas dépasser certains seuils.

Dois-je avoir un contrat écrit avec les marques ?
‍Ce n’est pas obligatoire légalement, mais vivement recommandé. Un contrat protège vos droits, précise les conditions de collaboration et permet de justifier le revenu en cas de contrôle.

Les revenus perçus via PayPal ou Lydia doivent-ils être déclarés ?
‍Oui. Quelle que soit la plateforme de paiement, dès lors qu’il s’agit d’une activité professionnelle récurrente, les montants perçus doivent être intégrés à votre chiffre d’affaires déclaré.

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13. Conclusion

L’activité d’influenceur requiert rigueur et structuration. Entre revenus multiples, fiscalité numérique et obligations sociales, un accompagnement par un expert-comptable comme DMS Consulting vous permet de développer votre activité sereinement, tout en restant conforme aux exigences fiscales françaises.

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