Top 5 des erreurs comptables que font les artistes (et comment les éviter)
Introduction
Entre créativité et administration, la frontière est parfois floue. Mais la réalité est là : une erreur comptable, même involontaire, peut coûter cher… voire entraîner un redressement fiscal.
Chez DMS CONSULTING, cabinet spécialisé dans l’accompagnement comptable des artistes-auteurs, musiciens, photographes, illustrateurs et créateurs, nous constatons tous les jours les mêmes erreurs.
Voici les 5 pièges les plus fréquents, et surtout : comment les éviter.
1. Mélanger revenus artistiques et revenus commerciaux
Beaucoup d’artistes cumulent plusieurs activités, mais ne distinguent pas leurs natures fiscales :
- Droits d’auteur (BNC)
- Vente d’objets (BIC)
- Cours, ateliers, partenariats (BIC ou prestation de service)
Pourquoi c’est grave ? Cela peut entraîner une requalification fiscale totale + pénalités.
✅ Notre conseil : séparer clairement les types de revenus + tenir une comptabilité distincte si besoin.
2. Oublier d’enregistrer ses frais professionnels
Fournitures, déplacements, matériel, abonnement pro, outils créatifs… Beaucoup d’artistes paient sans conserver les justificatifs, donc ne les déduisent pas.
💸 Résultat : une base imposable plus élevée = plus d'impôts.
✅ Notre conseil : centraliser toutes vos dépenses liées à votre activité avec justificatifs à l’appui.
3. Ne pas déclarer de revenus accessoires
Certains artistes pensent que s’ils gagnent peu, ils ne sont pas obligés de déclarer.
❌ Faux ! Même 500 € doivent être déclarés. Les organismes croisent les données (SACEM, éditeurs, plateformes...).
✅ Notre conseil : tout revenu perçu doit être déclaré, même occasionnel. Choisissez un régime adapté.
4. Mal choisir son régime fiscal (ou ne jamais le revoir)
Beaucoup restent en micro-BNC par défaut, sans se demander si le régime réel ne serait pas plus avantageux.
📈 Exemple : un artiste avec 20 000 € de CA + 8 000 € de frais n’optimise rien en micro-BNC.
✅ Notre conseil : faire un point annuel avec un comptable pour adapter son régime en fonction de son activité.
5. Gérer seul sa comptabilité sans accompagnement pro
Factures mal rédigées, TVA oubliée, erreurs dans les déclarations sociales… Ces erreurs sont très fréquentes.
✅ Notre conseil : faites-vous accompagner par un expert-comptable spécialisé artistes, comme DMS CONSULTING.
En résumé : tableau des erreurs
| Statut | Avantages | Inconvénients |
|---|---|---|
| Micro-BNC | Simple, peu de gestion | Pas de déduction réelle, plafonné à 77 700 €/an (chiffres 2025) |
| BNC réel | Déduction optimisée des charges | Comptabilité allégée obligatoire |
| SASU / EURL | Pro, TVA récupérable, statut crédible | Charges sociales + obligations juridiques |
🔗 Pour aller plus loin
- Comment bien déclarer ses revenus artistiques : conseils pratiques
- Faut-il créer une société quand on est auteur-compositeur ?
- Les droits d'auteur et la TVA : Comment gérer efficacement votre comptabilité en tant qu'artiste
FAQ – Comptabilité & artistes : vos questions récurrentes
BIC : activités commerciales (ventes, prestations). Bien les distinguer évite les requalifications.
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